"Paris encourage les chefs d'entreprise même s'il continue à les gêner". Tel est le sous-titre d'un article de Businessweek.online intitulé "La vie impossible" que nous avons redécouvert via entrepreneuriat, entrepreneurs, entreprise.
Le journal s'interroge sur le point de savoir si la France, qui se prévaut de près de 322.000 créations d'entreprise en 2005 et en annonce à eu près autant cette année, aide réellement les petites entreprises à prospérer. Certes, il souligne que les réalisations de M. Renaud Dutreil, Ministre des P.M.E., tranchent avec celles de ses prédécesseurs mais constate qu'elles n'ont rien de plus banales pour un américain.
Evoquant le parcours de Francis Holder, à la tête d'une chaîne de plus de 300 boulangeries industrielles qui fournit Mc Donald, il déplore qu'un homme qui pourrait apparaître comme l'auteur d'une success story aux Etats-Unis reste totalement inconnu du monde des affaires et de la politique française et conclut sur les paroles du fils de ce dernier: "En France, une star du football marque un but et obtient la légion d'honneur. Il n'est pas imaginable que mon père l'obtienne un jour".
Il relate les démêlés rencontrés par un chef d'entreprise avec l'Inspection du Travail pour avoir fait travailler l'un de ses directeurs 10 heures de plus que les 35 heures hebdomadaires, souligne la complexité du droit du travail contraignant les entreprises à dégager un temps précieux ou à engager un directeur des ressources humaines en inadéquation avec le nombre de ses employés uniquement pour s'assurer qu'elles sont en conformité avec la législation sociale.
Enfin, il ajoute que lorsque ce n'est pas l'Etat qui détourne les français du monde de l'entreprise, c'est le monde des affaires lui-même qui parachève le travail, prenant en exemple le cas d'Amélie Faure, Présidente de Pertinence, qui s'est épuisée dans les renégociations tarifaires imposées par son client postérieurement à la conclusion du contrat.
En conclusion, rappelant que chaque année, des centaines de jeunes diplômés prometteurs échouent sur Londres, New York et la Silicon Valley dans l'espoir de faire fortune et retournent en France passer leurs vacances, Businessweek note: "La belle vie, après tout, sera toujours en France. Mais leurs rêves d'entreprise, se figurent-ils, deviendront réalité beaucoup plus facilement s'ils sont hors de portée de l'Inspection du Travail."
Evoquant le parcours de Francis Holder, à la tête d'une chaîne de plus de 300 boulangeries industrielles qui fournit Mc Donald, il déplore qu'un homme qui pourrait apparaître comme l'auteur d'une success story aux Etats-Unis reste totalement inconnu du monde des affaires et de la politique française et conclut sur les paroles du fils de ce dernier: "En France, une star du football marque un but et obtient la légion d'honneur. Il n'est pas imaginable que mon père l'obtienne un jour".
Il relate les démêlés rencontrés par un chef d'entreprise avec l'Inspection du Travail pour avoir fait travailler l'un de ses directeurs 10 heures de plus que les 35 heures hebdomadaires, souligne la complexité du droit du travail contraignant les entreprises à dégager un temps précieux ou à engager un directeur des ressources humaines en inadéquation avec le nombre de ses employés uniquement pour s'assurer qu'elles sont en conformité avec la législation sociale.
Enfin, il ajoute que lorsque ce n'est pas l'Etat qui détourne les français du monde de l'entreprise, c'est le monde des affaires lui-même qui parachève le travail, prenant en exemple le cas d'Amélie Faure, Présidente de Pertinence, qui s'est épuisée dans les renégociations tarifaires imposées par son client postérieurement à la conclusion du contrat.
En conclusion, rappelant que chaque année, des centaines de jeunes diplômés prometteurs échouent sur Londres, New York et la Silicon Valley dans l'espoir de faire fortune et retournent en France passer leurs vacances, Businessweek note: "La belle vie, après tout, sera toujours en France. Mais leurs rêves d'entreprise, se figurent-ils, deviendront réalité beaucoup plus facilement s'ils sont hors de portée de l'Inspection du Travail."
Pour les adeptes de la langue de Shakespeare, l'article en V.O. se trouve ici. En ce qui nous concerne, une conclusion s'impose: ce n'est pas seulement pour amener à la reconnaissance de l'entrepreneuriat féminin que le changement des mentalités est nécessaire, c'est pour amener à la reconnaissance de l'entrepreneuriat tout court.
1 commentaires:
Je suis bien d'accord avec cet article !
J'ai créé ma société il y a quelques mois et j'ai l'impression que tout me pousse à retourner vers le salariat... mais je m'accroche !
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