04 septembre 2006

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Anachronique, me direz-vous?

Pas nécessairement.

L'idée m'est venue en lisant cette petite phrase de Stephen Clarke, auteur de «God Save La France» (Nil éditions) et journaliste britannique:

"L’année ne commence pas le 1er janvier, tous les Français savent ça. Il n’y a que ces fous d’Anglo-Saxons pour croire un truc pareil. En réalité, l’année commence le premier lundi de septembre. Le jour où les Parisiens récupèrent leurs bureaux après leur mois de vacances et se remettent à travailler le temps de décider où ils partiront à la Toussaint. C’est aussi le jour où les Français se lancent dans des projets nouveaux tels que changer de coiffure ou construire un réacteur nucléaire"


dans un billet de Christophe Nonnenmacher 55e Faubourg St Honoré via europeus.org

Il me semble, en effet, que la rentrée de septembre est propice à la réalisation de nouveaux projets, ceux que l'on a mûri le temps d'une pause estivale parfois même contrainte et forcée (à quoi bon répondre présent au poste durant la première quinzaine d'août quand nos clients et fournisseurs se sont envolés vers d'autres horizons et que la France marche au ralenti).

Chacun a profité de l'accalmie pour se ressourcer et franchit la porte de son bureau d'un pas alerte (mais si, mais si!), la valise remplie de bonnes résolutions, avec les idées à développer, les gammes de nouveaux produits à lancer, la liste des contacts à prendre, les stratégies marketing à mettre en place ...

Pour ma part, la période des fêtes de fin d'année est plutôt synomyme de fête de famille. Entre deux réveillons, si l'on ajoute les préparatifs et les lendemains, mon cerveau tourne au ralenti. Quant à mon chapelet de résolutions, il est plutôt d'ordre privé et se conclut par le sempiternel: "cette année, j'ARRETE DE FUMER".

Au demeurant, l'idée de commencer l'année le 1er janvier me semble d'autant plus incompatible avec la vie des affaires que de plus en plus d'entreprises ne clôturent pas leur exercice au 31 décembre dès lors que les entrepreneurs soumis aux BIC et les sociétés ne sont pas obligés, contrairement aux professionnels libéraux, de faire coïncider leur exercice social avec l'année civile.

Il est vrai que lorsque l'on clôture un exercice après une période où le secteur enregistre traditionnellement des encaissements importants (comme dans le tourisme par exemple), le bilan affiche une trésorerie de l'entreprise beaucoup plus positive.

Par ailleurs, clôturer un exercice social au 31 décembre contraint à réunir l'assemblée générale d'approbation des comptes annuels dans les 6 mois de la clôture de l'exercice (soit avant le 30 juin) et donc peut-être pendant la période faste de votre activité.

Considérant enfin que la majorité des entreprises clôturent encore leur exercice à la fin de l'année civile, les comptables sont généralement moins disponibles, et donc moins accessibles que lorsqu'ils sont chargés d'établir le bilan d'un exercice clôturé, par exemple, au 30 avril.

Sachant qu'il est possible de modifier la date de clôture de votre exercice, ce serait peut-être un sujet à méditer.

Quoi qu'il en soit, tous mes voeux de réussite et de prospérité pour cette nouvelle année web 2.0 (naturellement)!

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